Le président Alpha Condé a été renversé le 05 septembre 2021 par les forces spéciales dirigées par le colonel Mamadi Doumbouya, ce qui constitua un changement important dans la structure de leadership et de gouvernance de la Guinée.
Le coup d'État a d'abord été bien accueilli par certains civils, probablement en raison de leur mécontentement à l'égard du leadership du président Condé. De plus, le colonel Doumbouya et son groupe ont promis de gouverner selon l'État de droit, indiquant ainsi leur intention d'apporter la stabilité et l'ordre dans le pays.
Cependant, la situation s’est rapidement détériorée à mesure que les nouveaux dirigeants ont commencé à réprimer la dissidence. Ils ont interdit les manifestations, ce qui constitue une violation de la liberté de réunion et d'expression. Le meurtre de plus de 40 personnes lors de manifestations organisées par les partis d'opposition témoigne d'une grave escalade de la violence et de la répression.
Les autorités ont également imposé des mesures de censure en fermant les médias locaux et en coupant l'accès à Internet. Cela témoigne d’une répression plus large de la liberté de la presse et de l’accès à l’information, qui sont des éléments essentiels d’une société démocratique.
La Guinée se trouve aujourd’hui dans un environnement politique instable caractérisé par un régime autoritaire, des violations des droits de l’homme et une suppression des libertés démocratiques. Les promesses d’état de droit faites par les putschistes ont été éclipsées par leurs actions, entraînant une augmentation des tensions et de l’instabilité au sein du pays.